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MALENTENDANT OU SOURD, QUELLE DIFFERENCE ?

38. Quelle différence y a-t-il entre sourds, malentendants et déficients auditifs ?
Pour qualifier la situation des personnes qui ne perçoivent aucun son, le terme précis est celui de « cophose », les personnes concernées sont des « cophotiques ». On emploie couramment à leur propos le terme « sourd », mais il existe des surdités légère, moyenne sévère ou profonde qui ne sont pas la cophose. Doit-on réserver le mot malentendant aux personnes qui entendent mal, mais qui entendent cependant, ou généraliser son usage à toutes celles et tous ceux, dont l’audition est insuffisante y compris les cophotiques ? Le présent ouvrage n’a pas la prétention d’apporter de solution péremptoire et définitive à ce débat. Pas plus qu’à la préconisation du terme « déficient auditif », longtemps utiisé en lieu et place de sourd ou de malentendant, mais que les sourds réfutent, estimant qu’on ne doit pas parler de déficience à leur égard. La langue évolue en ce domaine comme dans bien d’autres. C’est ainsi qu’un amputé d’un ou plusieurs membres, a pu être qualifié autrefois d’invalide ou d’infirme, avant d’être appelé récemment handicapé. Mais l’usage « politiquement correct » exige qu’on ne parle plus actuellement que de personne en situation de handicap. Quoi qu’il en soit, les langues évoluant, la vérité de demain n’est
pas la vérité d’hier.

39. Que sont les sourds-muets ?
La surdité n’entraîne pas d’incapacité phonatoire ; mais les sourds n’ont pas pu, dans leur petite enfance, à l’âge de l’apprentissage de la parole, apprendre à reproduire ce qu’ils n’entendaient pas. C’est donc la raison pour laquelle, ils ont du mal à s’exprimer par la parole. Ils rejettent cependant cette appellation de « sourds-muets », péjorative et inexacte, qui est donc tombée en désuétude.

40. Combien y a-t-il de sourds et de malentendants en France ?
Selon l’enquête HID (Handicaps Incapacité Dépendances) réalisée en 1998-1999 par l’INSEE, il y avait en France métropolitaine 5 182 000 personnes ayant un handicap auditif. Ce chiffre est vraisemblablement inférieur à la réalité car il s’appuie uniquement sur la déclaration des individus alors que certains ignorent leur déficience, que d’autres refusent de l’admettre et donc de la déclarer et que pour d’autres enfin, leur malaudition n’est pas signalée, car elle n’est que l’une des nombreuses composantes d’un état de handicap plus général. Compte tenu de ces insuffisances, des départements et territoires d’outre-mer, et du vieillissement de la population durant les 14 dernières années, on peut estimer aujourd’hui qu’il y a 6 millions de sourds et de malentendants en France.

41. Comment sont répartis les sourds et les malentendants ?
On a dénombré, dans cette même enquête HID, 6 % des déficients auditifs ayant une déficience auditive profonde ou totale, avec une incapacité à entendre une conversation même à l’aide d’un appareil auditif. La déficience auditive moyenne à sévère concerne 28 % des déficients auditifs, qui ont déclaré n’entendre une conversation que si une seule personne parle, si elle parle fort, même avec l’aide d’un appareil auditif. Enfin, 66 % des déficiences auditives seraient légères à moyennes, les intéressés déclarant entendre une conversation, mais seulement si une seule personne parle.

42. Quels sont les moyens de communication utilisés par les personnes sourdes ?
Les sourds partagent avec l’ensemble de la population l’usage de la langue écrite. La langue des signes française (LSF) est une langue à part entière, avec sa morphologie et sa syntaxe. D’après le rapport de la DREES d’août 2007, elle est utilisée en France par 44 000 sourds, représentant moins de 1 % des déficients auditifs, moins de 1 pour mille de la population générale ; il y a 19 000 déficients auditifs qui déclarent la connaître mais ne pas la pratiquer. Enfin 75 000 personnes n’ayant pas de déficience auditive déclarent l’utiliser, pour usage professionnel (interprétariat, enseignement) ou pour des raisons personnelles :
communication avec des proches, autres raisons sociales ou culturelles. Les sourds et les malentendants peuvent faire appel à la lecture labiale (lecture sur les lèvres).
Le Langage Parlé Complété (LPC) intervient en complément de l’expression orale et de la lecture labiale. Son apprentissage est plus facile que celui de la LSF ; il sert surtout à la communication entre des sourds et leur entourage, familial et enseignant.
La dactylologie consiste à donner à la main des positions correspondant aux lettres de l’alphabet.

43. Lorsqu'on remarque que l'on entend mal, que faire pour corriger cette baisse de l'audition et à quel moment consulter un médecin ?
Si la baisse de l’audition est survenue brusquement, il faut consulter un médecin ORL de toute urgence. L’informer de ce qui arrive pour le rencontrer dans les heures qui suivent. Si elle s’est instaurée insidieusement, ou si c’est l’entourage qui l’a
fait remarquer, c’est également un médecin ORL qui devra être consulté, mais sans cette notion d’extrême urgence.
Si la baisse de l’audition est en relation avec l’activité professionnelle, le médecin du travail doit être consulté sans tarder.

44. La baisse de l’audition peut-elle modifier le comportement d'une personne ?
Il arrive fréquemment que des modifications d'ordre psychologique et comportemental accompagnent la baisse de l’audition. Les
personnes devenues sourdes ou malentendantes deviennent plus irritables, moins patientes, plus distantes avec leur entourage. Elles ont tendance à s'isoler, voire à se retirer complètement de la vie sociale. Il leur est difficile d’accepter d’avoir perdu tout ou partie de l’information environnementale. Soucieuses de ne pas exposer cette déficience, qui est souvent mal tolérée par leur entourage, elles aggravent cette situation, à la recherche de sa dissimulation. Comportement le plus souvent illusoire.

45. Peut-on greffer un tympan ?
La tympanoplastie (greffe du tympan) est une intervention chirurgicale effectuée en cas de perforation du tympan, qui peut survenir à la suite d’otites chroniques ou renouvelées. On peut être amené à pratiquer des greffes conjuguées du tympan et de la chaîne des osselets.

46. Est-il exact qu’une personne malentendante puisse recouvrer l’audition par une prothèse de l’étrier ?
Le troisième osselet de l’oreille moyenne, nommé étrier à cause de sa forme, peut se désagréger dans l’évolution de certaines affections, en particulier l’otospongiose, maladie qui touche essentiellement l’oreille moyenne. Il en résulte une surdité de transmission. On sait remédier à cette situation en remplaçant l’étrier par une prothèse, le plus souvent en téflon. Les résultats immédiats de cette intervention sont souvent spectaculaires.

47. Qu’appelle-t-on un yoyo. A quoi servent-ils ?
Il s’agit d’un dispositif ayant la forme du jouet de ce nom. Cet aérateur transtympanique est mis en place par un médecin au cours d’une intervention chirurgicale bénigne, pour décomprimer l’oreille moyenne.

Lire la brochure Questions-Reponses sur l'audition

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